Une cote d’enfer
C’est 2000 à 2500 personnes, qui circulent dans les rues Orthéziennes, lors du rallye de 2006, pour contempler de près ces bolides, aux abords du parc fermé. Une soixantaine de bénévoles s’activent entre hébergement, communication, fléchage, et sécurité .
Pour sa deuxième édition en championnat de France, c’est un plateau de 83 équipages qui est en lice le jour du départ.
Le parcours est jugé rapide et sélectif. La première spéciale voit l’abandon des favoris: le Britannique Alexander Cole et Patrick Poincelet respectivement, 1er et 2ème au classement du championnat de France cette année. Samedi soir, l’écart qui sépare Garicoix de ses poursuivants est minime: 16 secondes avec le 2ème et 21 secondes avec le 3ème. Le rythme est très rapide, les prises de risque nombreuses, et beaucoup sont partis à la faute.
Dimanche matin, 21 équipages ont quitté la course pour des raisons techniques. La redistribution des cartes se fait donc autour de Vincent Foucart, le vainqueur de l’année dernière, et les Basques Anicet Garicoix et Patrick Orhatégaray .Rapidement, l’équipage souletin sera contraint à l’abandon.
Dans ce train d’enfer, Vincent Foucart réussit à maintenir sa place de leader. Il se place premier à 23 secondes devant le Bordelais Laurent Fouquet lui même placé à 59 secondes du Bayonnais Bernard Garat. À l’arrivée, ses compagnons de route reconnaissent le talent du champion qui s’impose sur le tracé Orthézien pour la troisième fois consécutive.